Espagne, notes en vrac…

Ah, l’Espagne!  Mon premier voyage en Europe, en 1975; mon tour des Pyrénées en vélo en 92; deux séjours de deux mois en famille; un mois en échange de condos à l’ouest de Séville en 2006. Un échange de condos à Fuengirola en septembre 2016, pour ensuite passer octobre en hôtels à Gibraltar et au Maroc.

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Après mon article de présentation générale de l’Espagne et avant un autre sur la traversée des Pyrénées, voici en vrac des remarques sur certaines régions de ce pays très visité.

GUIDES  ET  CARTES :
  • chaque éditeur de guide de voyage en a un général pour toute l’Espagne et d’autres par région
  • je prends très souvent Lonely Planet et, en Europe, le Routard est bon
  • le Guide vert Michelin en Europe (Costa del Sol genre) décrit bien les sites et monuments mais il est nul pour trouver l’hébergement, l’information pratique et les restos
  • un guide version digitale est moins dispendieux mais la version papier est plus agréable à consulter. Un guide peut paraître cher mais pensez qu’une erreur qui gâche une journée coûte cher aussi
  • cartes : en voiture, ça prendrait au moins 2 ou 3 cartes: Costa Brava, la Côte qui descend vers le sud, la Costa del Sol détaillée 1:200 000 . Car si la Costa del Sol est votre lieu principal de visite, il serait bon d’avoir une carte détaillée pour cette région
  • j’achète toujours le guide en français avant de partir, et les cartes sur place sont moins chères, si on est sûr d’en trouver. Car dans les régions reculées, les cartes sont rares
  • pour avoir une très bonne idée sur ce qui s’offre au Québec, visiter la librairie Ulysse à Montréal sur St-Denis coin Marie-Anne
  • les distances sont importantes en Espagne mais une autoroute (payante) longe les côtes. ATTENTION aux vols par effraction dans la voiture. J’en ai déjà subi deux dans le même voyage…
  • se méfier des journées de fermeture pour congés hebdomadaires dans les sites à visiter. Ces congés sont indiqués dans les guides

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REGIONS  ET  ETAPES

La Costa Brava :

  • de Barcelone vers le nord. Avec la Côte basque et la Costa del Sol, c’est une des belles régions de l’Espagne
  • on peut rejoindre en train régional les petites villes balnéaires au nord et au sud de Barcelone
  • Toulouse-Barcelone : mon tour des Pyrénées en vélo a débuté à Toulouse… Ne manquez pas une touche de ces montagnes. Pour y goûter, essayez le trajet Toulouse/Foix/Ax-les-Thermes/Puymorens. Évitez le tunnel. En haut du col, deux choix : Bourg-Madame/Font-Romeu/Collioure/Cadaquès   OU  descendre l’Andorre vers la Seu-d’Urgel puis rejoindre Barcelone par la campagne ou par Gerone
  • Barcelone : je ne connais pas encore. J’ai toujours regretté de ne pas avoir visité Montserrat dans les montagnes derrière Barcelone

La Côte Esmeralda (ou un nom du genre) :

  • entre Valence et le sud à Cartagena
  • j’ai toujours fait un détour pour éviter Valence : sûrement jolie mais qui consomme du temps
  • dans cette région, il y a peu de vieilles pierres et de sites à visiter. C’est surtout horticole à l’intérieur et, sur la côte, balnéaire de toutes les façons : stations de gros hôtels ou de petits établissements, condos en tours ou de peu d’étages, maisons sur la mer ou dans l’arrière-pays. Pour visiter de beaux sites, espérez plus de l’Andalousie
  • dans la moitié nord de la région, c’est horticole et vergers; dans la moitié sud, plus désertique et pauvre
  • éviter Benidorm : assez grand et assez laid
  • des villages à 4-10 km de la côte peuvent être intéressants, tels Finestrat derrière Benidorm
  • Denia ou Javea seraient une étape plus tranquille
  • Alicante est une ville espagnole classique ordinaire
  • pour une étape balnéaire chic et tranquille, ne manquez pas la Mar Menor (chercher à Torrevieja). Probablement beaucoup moins chère hors saison. Essayer de se baigner dans la mer menor intérieure: plus chaude, super salée, ça flotte rare!!! Mais ça ne vaut pas la Mer Morte ou le Lac Rose du Sénégal…
  • ensuite, la route vers Cartagena traverse un vrai désert total. C’est là que Sergio Leone a tourné ses westerns spaghetti américains. Personnellement, je me dirigerais plutôt vers Granada

Granada :

  • incontournable !!! Y consacrer au moins 2 ou 3 nuits
  • la ville est très intéressante. Importante pour les Roms (ou Romanichels, gitans) qui ont de bien grands défauts selon leur réputation (quête, vols). Ce sont eux qui offrent les spectacles de flamenco aux touristes. Voir surtout l’Alhambra. Mais il est absolument essentiel d’acheter ses billets des mois à l’avance car on n’y accepte que 6,000 visiteurs par jour
  • les cavernes gitanes sont un attrape-touriste mais les spectacles qu’on y présente sont colorés

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La Costa del Sol :

  • région à éviter? Je le sais, j’y suis retourné plusieurs fois…  Et ce n’est pas beau partout !  L’Andalousie, c’est l’Espagne des musulmans du XIIième  siècle, alors que l’Europe chrétienne était barbare et ne se lavait pas. Mais les rois catholiques ont ruiné ça et surtout, plus tard, les touristes européens du 20ième siècle
  • quand même une des plus belles régions d’Espagne, surtout à l’ouest de Malaga, jusqu’à Séville : vieilles pierres, influence arabe et gitane. Mais tous les paysages et villages historiques de la côte ont malheureusement été engloutis par le développement balnéaire. Ex: Nerja, Marbella, Torremolinos, Fuengirola. Y aller non pas pour voyager mais pour des vacances en condo de ciment. Pour un vrai séjour sur la côte tranquille, essayez plutôt l’ouest de Séville jusqu’à la frontière portugaise…
  • même en séjour, se garder du temps pour plusieurs villes qui se sont conservées: Malaga, Séville, Cordoba, Jerez de la Frontera, Ronda, Arcos de la Frontera (?)

 

LA GIRALDA DE SEVILLA
LA GIRALDA DE SEVILLA
  • Nerja : en 75, c’était encore un gros village mais en 92, c’était terminé, détruit…
  • Malaga est en général jolie avec son centre historique rénové, son port et son marché. Les arabes riches de pétrodollars s’y tiennent. Principal aéroport international au sud et centre très accessible en train régional
  • Fuengirola: ville de condos et d’hôtels, avec épiceries et même un Décathlon (le Sports-Experts de l’Europe), desservie par le train régional vers Malaga

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MAR DE PONIENTE
MAR DE PONIENTE

 

 

 

 

 

 

 

  • Manilva: en 75, logé dans un hébergement de travailleurs agricoles, j’ai entendu mon premier âne brailler. Avec la sierra déserte pour fantasmer. Maintenant, derrière le village passe l’autoroute qui dessert toute la côte
  • Corrida : oui c’est sanguinaire… Mais il faut en avoir vu une dans sa carrière de touriste. Une vraie. Allez voir mon article sur celle de Ronda. On peut par internet se procurer des billets pour toute l’Espagne. Système honnête et on peut faire livrer les billets à l’avance à l’hôtel que l’on a déjà réservé
  • Ronda : si vous avez le choix de la ville pour votre corrida, privilégiez Ronda. La ville est superbe, l’arène historique est moins vaste que dans d’autres villes et on voit mieux. Planifiez une nuit minimum : arrivez tôt pour visiter un peu et dîner (le midi) aux tapas; la corrida se passe toujours en fin d’après-midi. Restez à souper en ville après la corrida pour profiter de l’atmosphère ; le lendemain, terminez la visite de la ville puis prenez le train en fin de journée

 

  • Cordoba : la mosquée aux mille colonnes vaut absolument le détour, raffinement suprême (avec l’Alhambra). Le reste de la ville n’est pas compliqué ni trop grand et peut servir de ville d’étape
  • Sevilla : centre agréable, cathédrale très intéressante mais loin de Malaga. Des quartiers anciens et riches. C’est ici qu’arrivait en Espagne l’or volé en Amérique aux Mayas et aux Incas
  • Gibraltar: trop cher pour se loger, mais pas compliqué de s’y rendre depuis Algésiras
  • Toledo: en 75, le relief de la ville et du Tage étaient super spectaculaires. Et les fausses armures en tôle assez exotiques. Valait le détour sur la route de Madrid
  • Madrid : très grande ville, j’éviterais. L’Escurial au nord et Ciudad Real au sud seraient très intéressants
  • Toulouse: repartez-vous de là?  Si vous avez le temps, je vous suggère une traversée flyée des Pyrénées espagnoles vers Toulouse : la route Huesca-Barbastro-Ainsa vers Saint-Lary en France. Ce village du versant français est le spot des Hautes-Pyrénées françaises. J’y ai passé deux fois un mois, à faire tous les cols en vélo descendant (un sport flyé, mais ça c’est une autre histoire) ou en rando. De là, il vous resterait 160 km d’autoroute vers Toulouse.

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Au fait, à Toulouse, allez voir le musée St-Raymond qui offre la plus belle collection au monde(?) de têtes d’empereurs romains. Le quartier de la gare est un peu hot la nuit mais nous y avons logé très correct à l’hôtel Ibis . Pas loin à pied du Capitole.

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