Vous cherchez au Costa Rica l’aventure dans des sites hors circuits exotiques mais abordables ? Sans devoir engager un guide ni acheter quelque tour dispendieux ?
Considérez ceci …
La frontière caraïbe entre le Costa-Rica et le Panama…
Notez que le présent article est assez succinct car il se veut une suggestion de circuit. Pour plus de détails et de mode d’emploi, consultez les autres articles de ce blog sur le pays. Faites de même si vous cherchez un circuit plus léger qui donne une vue d’ensemble du Costa puis se termine au Panama.
La côte caraïbe
Donnez priorité absolue à cette région bien différente du reste du pays. Jusqu’en 1950, ses habitants n’avaient même pas le droit de dépasser la ville de Siquirres, encore moins de monter à la capitale. Même le conducteur du train devait céder sa place. Il était noir…
La région est moins habitée, moins développée, moins organisée, moins sûre aussi que le reste du pays. Mais beaucoup plus exotique. Et on peut y circuler en transports locaux accessibles.
Débutez par Tortuguero-Parismina. Vous ne pourrez pas aller plus loin ni plus « remote » comme région et plages. En mai, vous pourriez participer à un projet de protection des tortues de mer les plus immenses du monde.
Entrez-y par La Pavona pour le bateau-bus vers Tortuguero. Sortez-en en bateau-bus vers Limon (il n’y a aucune route dans cette partie de la côte, sauf 50 km de canal vers le sud). Vous pourriez planifier une escale à Parismina.
Si vous avez le temps, rendez-vous à Cahuita en évitant Limon la nuit (un coupe-gorge) et Puerto Viejo (ordinaire). On peut loger tout à côté de l’entrée du parc Cahuita.
Si vous avez encore du temps, descendez à Bocas d’El Toro au nord Panama. Le poste frontière pour s’y rendre est l’une des traversées les plus flyées de ma carrière. Ce territoire était jadis le royaume exclusif de la tristement célèbre United Fruit.
Bocas sera la fin de votre expérience sur la côte caraïbe.
Plus au sud, entre Bocas del Toro et le Canal de Panama, rien sur la côte d’intéressant ou accessible que je sache. Et Colon à l’entrée est du Canal est un coupe-gorge même en plein jour. Le sud est ensuite occupé par un territoire autonome indigène. Ceux-ci reçoivent mais c’est éloigné et je n’y suis pas allé. Karavaniers y va pour du kayak. Mais ça vous coûtera plus cher que ma petite suggestion…
La route pour sortir de la région de Bocas vers David est assez spectaculaire, surtout s’il y a eu un récent glissement de terrain. Mais elle quand même recommandable et desservie par des bus publics.
Ensuite…
Notez que sur la côte pacifique du Panama, je n’ai pas réussi à trouver un site intéressant ou même accessible entre la frontière du Costa Rica-Panama vers le sud jusqu’à Pedasi.
A David, vous aurez trois choix :
- si vous quittez par Panama City, ne manquez pas Pedasi, village isolé de la côte pacifique voisin d’une de mes top plages. Et, exotique mais dans une moindre mesure, El Valle de Anton.
- si vous êtes pressé, rejoignez Sans José en bus via Paso Canoas
- si vous pensez côte pacifique, visez Puerto Jiménez
La côte pacifique du Costa Rica
Si vous êtes à David, prenez le trajet David – Paso Canoas – Golfito – traversier – Puerto Jiménez. Si vous êtes à San Jose, descendez à Jiménez en avion local ou en huit heures de bus avec ou sans escale à San Isidro.
Retenez que cette partie sud de la côte doit son intérêt à sa préservation à cause de son éloignement. La péninsule d’Osa, la région des parcs de La Amistad, du Chirripo et de nombreux autres couvrent une des dernières zones de forêt tropicale vierges du pays. Consultez mon article sur la côte pacifique sud du pays pour voir pourquoi établir sa base à Puerto Jiménez et pourquoi il sera difficile d’y randonner.
En quittant Jiménez en bus via Palmar Norte, faites une escale à Ojochal, Uvita, Dominical ou Hermosa au sud de Jaco. Ce seront vos derniers arrêts tropicaux côtiers.
Plus au nord sur la côte, c’est plutôt un certain développement touristique qui l’emporte.
Faites un arrêt à Quepos si vous voulez voir les plages très et trop fréquentées de Manuel Antonio. De Quepos, vous pouvez rejoindre San Jose ou faire une incursion vers le volcan Arenal. Je vous suggère d’ignorer Jaco, balnéaire ordinaire ainsi que la péninsule de Samara, trop fréquentée par des amaricains sur le party.
Arenal
Toujours sur le thème de l’exotisme mais en moins hors circuit, vous pourriez visiter Monteverde et une des rares forêts de nuages (cloud forest) froide. J’y ai observé mes deux quetzals à vie. De Quepos ou de Jaco, montez à Puntarenas puis en bus vers Monteverde. Vérifiez bien si vous pourrez ensuite prendre la navette de Monteverde vers La Fortuna et le volcan. Ne manquez pas l’eau bien froide puis l’eau bien chaude de ces rivières qui sortent des entrailles du volcan.
Si vous avez le temps, peut-être vous rendre à Rio Céleste, que je ne connais pas.
POAS
Gardez-vous à la fin de votre voyage une journée en réserve, histoire de ne pas rater l’avion. Le centre d’Alajuela est bien agréable. Dans ce cas, pensez aller à San Jose au terminus et au quartier Coca-Cola, un coupe-gorge super exotique le jour et interdit aux gringos la nuit. Si oui, surtout n’en parlez pas à votre mère.
Ou allez au volcan Poas depuis Alajuela : un parc aménagé et un circuit de bus public qui vous procureront une agréable et tranquille journée pour 5 piasses cad
Et tant qu’à faire, allez consulter mon palmarès des 10 meilleures plages de ma carrière. Vous découvrirez que quelques-unes se trouvent sur le présent circuit.
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Mes trucs pour voyager tranquille... 